ACHETER ET LOUER SON BIEN EN MEUBLÉ, QUELS AVANTAGES ?

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Il est certain que c’est une solution souple aux obligations juridiques d’une grande souplesse.


Les loyers sont supérieurs de 10 à 20 % en moyenne, par rapport à la location nue, et une fiscalité facilement adaptable à la finalité du bien, des atouts essentiels de la location meublée.

On peut toutefois relever un seul écueil à la location meublée : elle est souvent considérée par les locataires comme logement temporaire.

Ce changement permanent des locataires implique donc des moments de creux avec des appartements vides et des travaux de remise en état plus fréquents.
 

Le choix de l’achat du bien pour un investissement locatif en meublé

Si l’emplacement du bien immobilier en revenu locatif est la base de la réussite d’une bonne opération immobilière, c’est encore plus vrai pour un investissement locatif en meublé.

Le profil type d’un locataire en meublé est l’étudiant ou le cadre muté. C’est donc une clientèle que l’on trouve essentiellement dans les grandes agglomérations avec centres d’affaires et universités.

Avant de se lancer dans une location en meublé, il est essentiel de vérifier cette autorisation dans le règlement de copropriété de manière à éviter tout litige judiciaire désagréable.

Un logement pour être considéré comme meublé, doit être garni de meubles et de tout ce qui permet d'y vivre normalement et immédiatement soit : linge de maison, luminaires, électroménagers, vaisselle, ustensiles de cuisine et système d'occultation des fenêtres sont impératifs.

Pour l’instant, les connexions à internet et au téléphone sont des atouts supplémentaires mais ne sont pas encore obligatoires.

Par contre, Attention ! La location de courte durée au jour ou à la semaine) est fortement réglementée et soumise à autorisation dans les grandes villes.
 

Un régime juridique séduisant

N'étant pas soumis au régime contraignant de la location nue d'habitation, le bailleur impose ses conditions à l'occupant : Durée, loyer, charges et dépôt de garantie sont libres.

Le non-plafonnement du montant du dépôt de garantie réclamé au locataire, lors de l'entrée dans les lieux, séduit les bailleurs et on sait que pour l’instant cette faculté devrait persister pour l’avenir.

Ainsi le dépôt de garantie est extrêmement variable : deux mois de loyer, trois mois, voire plus jusqu’à un an de loyers d’avance peuvent être demandés.


En comparaison, il est important de rappeler que la législation sur les locaux d'habitation limite le dépôt de garantie versé par le locataire à un mois de loyer hors charges.

Toutefois, le bailleur du meublé doit savoir que si le logement constitue la résidence principale du locataire, le bail est obligatoirement conclu pour une durée minimale d'un an pour un locataire dit « normal » et de neuf mois pour les étudiants.

Le bail est reconductible tacitement et le bailleur est contraint de justifier la reprise de son bien pour le vendre ou y habiter ou, bien sûr, si le locataire n’a pas respecté ses engagements.

Il est important de rappeler au bailleur de meublé que la loi n’oblige pas les locataires de meublés à s’assurer.

Ainsi, si le bailleur ne l’oblige pas à contracter une assurance, le bien ne sera pas assuré.
 

Une fiscalité attractive

L'activité de location habituelle en meublé étant commerciale, les revenus générés sont imposés dans la catégorie des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux).

Il est à noter que l'activité de loueur en meublé peut également s'exercer sous le statut de l'auto-entrepreneur.

Attention, les loyers perçus pour la location de locaux d'habitation meublés sont exonérés d'impôt si la pièce louée partie de la résidence principale du bailleur, si elle constitue pour le locataire sa résidence principale.

D’autre part, le prix de la location au mètre carré ne doit pas dépasser un certain montant dont le barème est réévalué chaque année et pour chaque région.
 

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