En avril 2016, un crédit immobilier de 200 000 euros sur 20 ans coûte 55 069,54 € de moins qu'il y a 5 ans.
Pour la première fois, comme l’ont signalé tous les supports de presse, depuis l'après guerre, les taux des crédits immobiliers viennent de passer sous la barre symbolique des 2% pour s'établir à 1,97% en moyenne (hors coût des assurances et garanties).
Ils étaient encore pourtant à 2,09% en février et 2,15 % en début d'année.
C’est évidemment une ouverture d’opportunités pour les acquéreurs qui peuvent emprunter à moindre coût.
C’est aussi le moment pour les propriétaires emprunteurs d'aller renégocier leur crédit.
Les bons revenus peuvent emprunter à partir de 1,15% sur 15 ans, 1,41% sur 20 ans et 1,56% sur 25 ans soit des taux entre 15 et 20 centimes inférieurs par rapport au mois de mars.
Les emprunteurs d’un niveau plus modeste bénéficient de baisses semblables avec des taux désormais affichés à 1,80% sur 15 ans, 2,10% sur 20 ans et 2,30% sur 25 ans.
Il semble que les établissements bancaires suivent le mouvement dans une concurrence pour offrir toujours le meilleur taux.
Ainsi, les banques affichent toujours des barèmes à la baisse et restent orientées dans cette démarche.
La reprise de l'immobilier est favorable pour conquérir de nouveaux clients et pour tous les établissements et les courtiers cette baisse des taux est affichée comme une vraie démarche commerciale.
A plus long terme, avec la politique monétaire européenne, un brusque changement de cette situation semble impossible avant plusieurs mois.
Si les clients peuvent emprunter à des conditions intéressantes, beaucoup de particuliers sont aussi tentés d'aller renégocier leur crédit dans leur banque.
Ainsi, en 2015 les banques ont distribué 200 milliards d'euros de crédits immobiliers, dont 75 milliards d'euros proviennent des crédits renégociés.
Néanmoins, la place financière lance les signaux d’alerte d’un éventuel krak financier dans les mois qui viennent.
Ils semblent en avoir pris la mesure que depuis la chute des marchés boursiers et pétroliers, début janvier.
Dans l’hypothèse d’un brutal dérèglement financier, il est certain qu’il faut profiter de cette belle aubaine du taux des crédits immobiliers au plus bas |