 Conjoncture immobiliere Pixabay |
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Le marché immobilier est en pleine forme, comme le révèlent les derniers chiffres de la conjoncture immobilière communiqués par les notaires. L’année 2019 a battu un nouveau record du nombre de transactions annuelles. L’immobilier ancien, en particulier, affiche une activité soutenue.
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Après une année 2018 déjà exceptionnelle, l’année 2019 a connu une activité immobilière record avec plus d’un million de transactions. Le contexte est propice, notamment grâce à des taux d’emprunt toujours très bas et peu susceptibles de remonter, ainsi qu’à la forte valeur refuge que la pierre représente toujours pour les Français. |
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L’immobilier neuf à la peine, l’ancien en plein boom |
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Selon les chiffres des notaires, les ventes dans le neuf sont parties à la baisse au troisième trimestre 2019, avec une chute de 20 % par rapport à la même période en 2018. Cette tendance s’explique par la conjoncture préfectorale peu propice à la délivrance de permis de construire.
Résultat : l’ancien absorbe les projets, avec des prix soutenus. Il fait figure de marché le plus dynamique en 2019. |
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Début 2020, une légère hausse des prix |
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Dans l’ancien, les notaires constatent une hausse de 3,8 % du prix des maisons et de 5.8 % pour les appartements.
En janvier 2020, les notaires prévoient une hausse partout en France pour les appartements. Les maisons connaissent davantage de disparités locales : les prix restent stables en Ile-de-France, mais partent à la hausse dans plusieurs villes de province, voire s’accélèrent à un taux à deux chiffres, notamment à Angers, Toulouse et Lyon. |
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Des tendances différentes avec les étrangers non-résidents |
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Du côté des acquéreurs, la part des non-résidents en France métropolitaine descend doucement à 1.7 % en 2018. Leur proportion n’a que peu évolué du côté des vendeurs. Les notaires soulignent surtout une évolution différente des prix selon que l’acquéreur est étranger non-résident ou Français résident.
En effet, le prix médian des biens acquis enregistre une baisse de 10 % pour les non-résidents dans un contexte de prix stables. Les budgets d’acquisition varient également selon les profils. Dans certaines régions, Alpes et Provence-Côte d’Azur-Corse notamment, les budgets des acquéreurs étrangers non-résidents sont les plus importants. A contrario, dans le Massif central, les Français résidents tendent à débourser davantage pour acheter un bien. |
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